Entre le religieux le savoir et les sciences, l’antagonisme ne date pas d’hier… Copernic, Galilée, condamnés ; l’encyclopédie Diderot et d’Alembert interdite. De nombreux exemples existent. Pourtant les savants sont loin d’être pour autant des athées. A commencer par Newton lui-même, qui fut profondément religieux toute sa vie durant, et qui affirmait que si la gravité expliquait le mouvement des planètes, il se voyait obligé d’attribuer à Dieu de les avoir mis dans un mouvement circulatoire autour du soleil.
Et le philosophe qui sonde la structure de nos vies et de nos sociétés, quel rapport entretient-il avec le divin ? Peut-on philosopher si l’on explique l’inexplicable par dieu ? Alors, dieu est-il mathématicien, philosophe, neurologue, philosophe ? Existe-t-il un Agent surnaturel ? Un dessein intelligent de l’univers ? Peut-on avoir, comme Teilhard de Chardin, une lecture mystique de l’évolution ? Y a t-il aujourd’hui l’esquisse d’un rapprochement entre science et religion via le créationnisme scientifique ? Un scientifique peut-il avoir la foi ? Comment enseigner le doute, le scepticisme, l’esprit critique, tous constitutifs de la démarche scientifique, sans les opposer au discours religieux ? D’où vient notre monde et où va-t-il ?